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Préhistoire et Haut Moyen Âge

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Préhistoire et Haut Moyen Âge

 

Nous ne connaissons pas de texte antérieur à l’an 1000 où le nom de Couronne soit mentionné. Cependant l’archéologie nous fournit quelques renseignements concernant l’occupation du sol en ces périodes lointaines.

 

La fréquentation des lieux durant la préhistoire est prouvée par les nombreux outils de silex retrouvés dans la plaine des Essarts. Un menhir, la Pierre Devise (ou des Devises), est mentionné dans des textes du XVIIe et du 18e siècle ; elle était considérée, à ces époques, comme la limite entre la sergenterie de Bédanne et celle du Rouvray. Un texte du 27 janvier 1791 évoque la Pierre Devise qui fait la séparation entre Grand-Couronne et Petit-Couronne. On ne sait quand elle disparut.

L’époque gallo-romaine est encore mieux caractérisée. La présence de plusieurs restes de villas ou de fanums (petites constructions religieuses) est encore visible près des Essarts dans la forêt du Rouvray. Des tracés de voies romaines (dont celle Jognant Rothomagus à Dreux) et peut-être à Ugatte (Caudebec-lès-Elbeuf), ont été mis en évidence par des chercheurs au début du 20e siècle.

En ce qui concerne Grand-Couronne proprement dit, la présence d’un habitat pérenne est attestée au moins à partir du 6e siècle. En 1815, face à l’église Saint-Martin, on découvre en effet des sépultures franques (cercueils de pierre) renfermant des ossements humains, une lance en fer et un style en bronze.

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Histoire des églises de Grand-Couronne

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Histoire des églises de Grand-Couronne

 

ÉGLISE723 [Résolution de l'écran]Édition Bertout "La mémoire Normande"  - 1993

190 pages, broché, au format 15x21.

Épuisé

Cet ouvrage constitue la première publication de la Société d’Histoire de Grand-Couronne. C’est le fruit d’un travail collectif mené par une dizaine de personnes qui ont participé au dépouillement exhaustif des archives communales, d’une part importante des archives départementales et d’autres sources variées. La rédaction définitive a été assurée par Charles Schneider président d’honneur de la société, René Lefebvre, président, et André Guérard, vice-président et curé doyen de Grand-Couronne.

Il ne s’agit nullement d’une histoire religieuse de la commune, mais de celle des lieux de culte qui y subsistent : églises Saint-Martin, Saint-Antoine-de-Padoue, chapelle Saint-Antoine. Y sont également évoqués des édifices disparus.

Sommaire

Histoire de l’église Saint-Martin
Les origines chrétiennes de Corholm : du paganisme gallo-romain à saint Louis. (par Charles Schneider)
Une pérennité de sept siècles. (par René Lefebvre)

L’église Saint-Martin actuelle
(par André Guérard)

Les autres églises de Grand-Couronne
(par René Lefebvre)

Les bâtiments de culte disparus 
(par René Lefebvre)

Les prêtres de Grand-couronne
(par René Lefebvre et André Guérard)

 

Le groupe saint Martin

 

Saint Martin042Ce groupe exécuté. en pierre de Vernon (très dure) daterait du temps d’Henri II (XVIe siècle). Le “pauvre” a disparu à une date inconnue.

La facture du modelé du visage donne la quasi certitude qu’il s’agit du portrait du seigneur donateur (ce qui est fréquent à cette époque). D’autre part le blason est une indication précise : il représente un chevron d’or encadrant une tête de louve sur fond de gueule. Les notations du costume et du harnachement sont d’une précision exceptionnelle. L’épée plus ample que le fourreau marque symboliquement l’ampleur du partage. La majesté du cheval, en figure de parade, met en évidence la noblesse du geste.

La polychromie primitive, retrouvée sous huit couches de peinture, fait de cette œuvre un document de première grandeur. Il est inscrit à l’inventaire départemental.


 

Philippe le Bel

 

Philippe_Le_bel043--Resolution-de-l-ecran-.jpgParmi les vitraux du chœur celui-ci évoque les visites de Philippe IV le Bel, roi de France de 1825 à 1312, à Grand-Couronne.

L’inscription au bas du vitrail :

“PHILm IV HUC QUATER VENISSE LEGITUR
AB 1290 AD 1312”

Ce vitrail fut offert en mémoire de M. Alphonse-Augustin Duclos

 

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120 ans de chemin de fer à Grand-Couronne

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120 ans de chemin de fer à Grand-Couronne


 

chemin de fer [Résolution de l'écran]

 

 Éditions “Société d’Histoire de Grand-Couronne”  - 2003
190 pages, broché, au format 22x30.
Prix 6 €

 

La physionomie d’une ville porte les traces de son passé. Le connaître, c’est comprendre comment elle a évolué, comment se sont opérées les mutations successives de son économie, de son urbanisation, des activités et des mentalités de sa population pour aboutir à la situation actuelle.

Si un événement a profondément marqué l’aspect de Grand-Couronne et modelé le comportement de ses habitants, c’est bien la construction de la ligne de chemin de fer dont l’histoire et l’impact sont ici retracés.


  La gare au début du XXe siècle

 

gare137 Carte postale.
La gare est actuellement transformée en habitations par une société d’HLM.

 

 

 bonjour 

 

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Création de la société d'histoire de Grand-Couronne

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Création de la société d'histoire de Grand-Couronne

 

logo1Le 24 janvier 1991, huit personnes se réunissent chez Gérard Gillard et Françoise Morise, avenue Jean Jaurès pour parler de l’éventuelle constitution d’une société locale spécialisée dans les recherches historiques. En effet on déplore alors la quasi-inexistence d’études sur la ville et son passé, mises à part des articles de Charles Schneider sur les vestiges antiques et sur les seigneurs de Grand-Couronne et, plus anciens, les travaux inachevés d’Édmond Laporte à la fin du XIXe siècle. Les participants à la réunion souhaitent mettre fin à cette situation dans une ville qui, depuis une trentaine d’années, connaît un grand essor culturel.

Le 22 avril 1991, a lieu la réunion constitutive de la SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DE GRAND-COURONNE dont le premier bureau est élu. René Lefebvre en est le président et André Guérard le vice-président. On y décide l’adhésion immédiate au Cercle culturel communal et le lancement des premières recherches sur l’église Saint-Martin et la deuxième guerre mondiale. Cette réunion s’est tenue en présence de Daniel Fauvel, président de la Société Libre d’Émulation. Charles Schneider, membre de l’Académie de Rouen, accepte la présidence d’honneur. La société compte dix adhérents à l’origine.

Les buts de l’association

  • Recherche, conservation et constitution d’un fond de documents et d'une photothèque
  • Diffusion du résultat des recherches auprès du public
  • Initiation à la recherche historique

Ses moyens d’action

  • Publications diverses : livres, revues, brochures, articles
  • Édition de cartes postales
  • Interventions dans les écoles
  • Expositions
  • Concours
  • Visites guidées
  • Excursions à thèmes historiques
  • Participation aux animations communales (la société sera présente à toutes les fêtes des associations organisées à Grand-Couronne)

Le 22 janvier 1993, à l’assemblée générale, l’effectif était passé de 10 à 20 membres .

La première publication a eu lieu en décembre 1993. Il s’agit de l’Histoire des églises de Grand-Couronne dont le tirage, à 500 exemplaires est rapidement épuisé, 400 volumes ayant été vendus par souscription.

La première exposition, à l’Orangerie, prend place du 10 au 22 mai 1994. Elle s’intitule Rues et quartiers de Grand-Couronne hier et aujourd’hui. Elle attire 550 personnes. Elle sera suivie, du 14 au 27 novembre de la même année, de La tragédie et l’espoir. La deuxième guerre mondiale à Grand-Couronne qui reçoit 1 100 visiteurs dont 250 élèves.

L’activité était définitivement lancée. Le nombre des adhérents oscille chaque année entre 25 et 30. Y ont leur place aussi bien des professeurs de l’histoire (enseignants, archéologues) que des passionnés de leur ville, qui y apportent leurs compétences et leur disponibilités pour des tâches diverses : collecte des témoignages, recherche de documents et leur classement, saisies informatiques, mise en ordre des différends fonds, etc.

La Société d’Histoire de Grand-Couronne travaille en étroite liaison avec les services du patrimoine, des archives de la commune ainsi qu’avec la bibliothèque Boris Vian . Elle s’intéresse aussi à ce qui se passe à l’extérieur, entretient, par exemple, des correspondances avec des chercheurs alsaciens, espagnols, avec le musée de la dentelle de Calais. Elle apporte son soutien à l’association Panorama de Bonsecours dans sa défense du site de la Côte Sainte-Catherine.

Depuis l’été 1995 la ville a mis à sa disposition des locaux dans la Maison Anquetin, 23 rue Jean Jaurès, où se tient tous les vendredis après-midi une permanence assurée par des membres disponibles.

La Société se consacre toujours à la recherche et à l’enrichissement de documents divers qu’elle étudie, reproduit avec l’autorisation du prêteur à qui l’original est restitué. Aucun document n’est négligeable, même s’il ne semble pas présenter un grand intérêt :

  • photos de famille, cérémonies (mariages, communion par exemple), cartes postales, correspondance, factures, photos de maisons, fêtes, loisirs, sports, activités industrielles, portuaire, forestière, agricole,
  • documents officiels : papiers administratifs, cartes d’adhérents (sports, musique, syndicats, partis politiques, associations),
  • journaux .

Les ressources de la Société proviennent des cotisations et dons de ses membres, d’une subvention municipale annuelle, du produit de la vente de ses publications dont quelques unes peuvent recevoir des aides de collectivités territoriales.

Il paraît presque inutile de préciser que les plus solides liens de confiance, de solidarité, d’amitié soudent les membres de l’association qui n’oublient pas , de temps en temps, d’organiser des réunions internes empreintes de convivialité, autour d’un bon repas ou du traditionnel verre de l’amitié. Chacun, Couronnais ou non, peut bénéficier de cette atmosphère en adhérant à la Société d’Histoire pour une modique cotisation.

 

 

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Armoiries

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Armoiries

 

blasonLe projet de blason pour la ville de Grand-Couronne retenu par le Conseil municipal dans sa séance du 12 juillet 1957 a voulu rappeler la fondation du village par les Normands.

Kohr-Holm, c’est pourquoi sur le premier quartier de l’écu figure le devant d’un léopard du blason des ducs de Normandie ;

le deuxième quartier rappelle par la demi-couronne le don fait à la commune par la reine Mathilde ;

le troisième quartier, par l’avant d’une gribane, barque normande à fond plat, la chaîne de touage, ainsi que les ondes, figure la Seine et ses activités ;

le quatrième quartier où est représenté un quart de roue d’engrenage figure le symbole des industries locales ;

les murailles figurent classiquement la ville, les créneaux sont un souvenir du Mur crénelé des essarts rappelant un épisode local de la guerre 1870-1871 ;

le rameau de chêne est significatif de la forêt du Rouvray et le rameau d’olivier le bombardement de 1944 et l’attitude digne de la population dans les épreuves.

Ce blason est dû au talent de M. Hardy André, adjoint technique municipal.

 

 

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Grand-Couronne dans la guerre de 1870-1871

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Grand-Couronne dans la guerre de 1870-1871


 

1870Éditions “Société d’Histoire de Grand-Couronne”  - 2007

92 pages, broché, au format 22x30

prix 20 €

Dès sa création, la Société d’Histoire de Grand-Couronne s’est donné pour objectif de retracer l’histoire de la commune mais également de la faire connaître à ses habitants par ses expositions ses conférences et ses publications.

Cependant, les événements qui concernent une petite localité se situent dans un contexte historique plus large -national et international - qui les détermine et les explique.

 

En rappelant les causes et l’évolution du conflit franco-prussien de 1870-1871, l’ouvrage de Pascal Creoff établit très justement le lien entre l’histoire générale et les faits qui se déroulent à Grand-Couronne et dans ses environs.

Si une grande partie de la France a été meurtrie par cette guerre, Grand-Couronne a particulièrement souffert des rigueurs et des humiliations d’une occupation étrangère autoritaire et exigeante, qui épuise ses ressources et exerce une domination impitoyable. Cette petite commune dut, pendant près de cinq mois, assurer le logement et subvenir à l’entretien d’un important contingent de soldats, comme en témoignent les ordres de réquisition. Il fallut de nombreuses années - comme dans tout le pays - pour se relever d’une telle épreuve.

Ce livre, qui retrace un épisode de l’histoire locale, ne présente pas seulement un intérêt pour les Couronnais et les habitants des alentours, mais s’adresse aussi à tous ceux qui, bien qu’étrangers à la région, s’intéressent aux souffrances des populations en temps de guerre.

  journée du 3024

 

 

Le mur crénelé aux Essarts. Tourelle et mur de germe percés de créneaux par les Prussiens en 1870.

 mur crenele 

 

 

 

 

 

 

Ce mur disparut lors de la construction de l’autoroute en 1971 .

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Chapelle-Darblay Chronique d’un combat victorieux

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Chapelle-Darblay  chronique d’un combat victorieux


 

 chapelle048Éditions “Société d’Histoire de Grand-Couronne” 2008
192 pages, broché, au format 22x30.
Prix 28 €

Dans son cinquième ouvrage, la Société d’Histoire de Grand-Couronne publie pour la première fois un témoignage sur un événement relativement récent. Il s’agit en effet de la relation par l’un de ses protagonistes majeurs, d’un long et très dur conflit qui a marqué profondément les Couronnais qui en furent acteurs ou témoins. L’auteur, Christian Stéphan, alors responsable du syndicat CGT de l’usine Chapelle-Darblay (devenue depuis UPM Kymméné), à partir de la documentation très abondante et originale, aussi bien écrite qu’iconographique, qu’il accumulée, a tenu à, faire partager sa connaissance intime des problèmes qui se sont posés lorsqu’il fut question de supprimer l’un des fleurons de l’industrie papetière française.

Cet ouvrage constitue une nouveauté pour notre société : c’est le point de vue d’un personne engagée, partie prenante d’un histoire dans laquelle elle s’est totalement impliquée, qui est donné ici. Le résultat de son travail constitue, à notre avis une passionnante plongée au cœur d’un monde dont, pour certains d’entre-nous, nous n’avions qu’une vision plutôt extérieure.

Cette publication parle d’un moment crucial dans la vie industrielle de Grand-Couronne. En quelques années, en effet, cette ville a failli perdre ses deux principales sources de richesse et d’emploi, mis en place dans l’entre-deux guerres. Si grâce à ce “combat victorieux” dont parle Christian Stéphan la papeterie a pu être sauvée, au prix de douloureux sacrifices, la seconde usine, PEC-APC, elle, disparut quelques années plus tard en 1992.


  À la une de la Vie ouvrière


  vo 

 

 

 

 

 

 

 

Octobre 1987. Cinquante-sept salariés sont sanctionnés pour fait de grève


 


 


 

   

darblay3Ce livre a pour seule ambition de verser une très riche expérience au compte des actions syndicales. La lutte des travailleurs de Chapelle-Darblay, c’est une victoire pour le maintien des usines, pour l’emploi, pour le respect des libertés syndicales et démocratiques. C’est aussi un témoignage de la validité de l’action collective des salariés, de toute la CGT et de la population pour que cet héritage serve aux batailles d’aujourd’hui



 

  darblay2


 

  

 

 

 




 

 

 

 

Campagne de propagande de la direction
maquillée par la CGT

darblay1 

 

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Adhésions

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Pour adhérer  à la société d'histoire, vous pouvez écrire à l'adresse ci-dessous :

 

Société d'histoire de Grand-Couronne

espace Daniel Carmon, Place Aimé Césaire (ancienne maison Noblet près de l'Avant-Scène) tel. 02 35 69 37 85

Les cotisations 2011 sont de :

 membre : 16 euros

membre étudiant ; 10 euros

 

 

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4 Février 2011 - Sonopa, PEC et Jupiter dans les luttes pour le pain, la paix et les libertés pendant le front populaire 1936 - 1938

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18 h 30 à la bibliothèque Boris Vian de Grand Couronne

Sonopa, PEC et Jupiter dans les luttes pour le pain, la paix et les libertés pendant le front populaire 1936 - 1938

 

Par Gérard Gillard, membre de la société d'histoire

 

entrée libre

  

afficheGillard 

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Le frais et charmant village de Grand-Couronne

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Le frais et charmant village de Grand-Couronne

 

VILLAGE [Résolution de l'écran] Éditions “Société d’Histoire de Grand-Couronne”  - 1997
190 pages, cartonné, au format 22x30.
Prix 27 €

  

Le titre de cet ouvrage n’est nullement provocateur. Il y a moins de cent ans, Grand-Couronne ne se différenciait guère des villages voisins si ce n’est par le rôle de chef-lieu de canton. C’était alors une commune agricole , un petit bourg pris entre de vastes prairies bordant la Seine et les champs sur les pentes, séparé par la forêt du languissant hameau des Essarts où les citadins venaient le dimanche ou en été goûter aux joies de la nature ou se régénérer au grand air.


 

La Société d’Histoire présente l’analyse d’un groupe humain au moment où il vit les dernières années de sa vocation rurale, où de grands bouleversements se préparent, qui vont être accélérés par la première guerre mondiale. Elle essaie de faire partager une manière de vivre qui paraît bien loin de la ville d’aujourd’hui.

Une très abondante illustration (plus de 200 documents) tirée de collections de cartes postales anciennes, de photos prises au tournant du siècle par des amateurs curieux, nous plonge au cœur d’une époque où l’on se baignait encore dans la Seine, où les piétons circulaient sans crainte au milieu de la rue, où le travail manuel employait la majeure partie des Couronnais.

Sommaire

Les rues
L’habitat
Le travail
Grand-Couronne chef-lieu administratif
Manifestations collectives et loisirs individuels
Économie domestique et populaire
Personnalités

Les textes sont de : Thérèse Boulanger, Pascal Creoff, Olivier Douard, Séverine Flahaut
et René Lefebvre.

 

La mairie de Grand-Couronne

   

mairie049 [Résolution de l'écran]Carte postale envoyée en 1905.

La mairie a été détruite lors du bombardement de juin 1944.






 

 

La Grand’Rue

 

  grand rue050

 

 

 

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