Chapelle-Darblay Chronique d’un combat victorieux
Chapelle-Darblay chronique d’un combat victorieux
Éditions
“Société d’Histoire de Grand-Couronne” 2008
192 pages, broché, au format 22x30.
Prix 28 €
Dans son cinquième ouvrage, la Société d’Histoire de Grand-Couronne publie pour la première fois un témoignage sur un événement relativement récent. Il s’agit en effet de la relation par l’un de ses protagonistes majeurs, d’un long et très dur conflit qui a marqué profondément les Couronnais qui en furent acteurs ou témoins. L’auteur, Christian Stéphan, alors responsable du syndicat CGT de l’usine Chapelle-Darblay (devenue depuis UPM Kymméné), à partir de la documentation très abondante et originale, aussi bien écrite qu’iconographique, qu’il accumulée, a tenu à, faire partager sa connaissance intime des problèmes qui se sont posés lorsqu’il fut question de supprimer l’un des fleurons de l’industrie papetière française.
Cet ouvrage constitue une nouveauté pour notre société : c’est le point de vue d’un personne engagée, partie prenante d’un histoire dans laquelle elle s’est totalement impliquée, qui est donné ici. Le résultat de son travail constitue, à notre avis une passionnante plongée au cœur d’un monde dont, pour certains d’entre-nous, nous n’avions qu’une vision plutôt extérieure.
Cette publication parle d’un moment crucial dans la vie industrielle de Grand-Couronne. En quelques années, en effet, cette ville a failli perdre ses deux principales sources de richesse et d’emploi, mis en place dans l’entre-deux guerres. Si grâce à ce “combat victorieux” dont parle Christian Stéphan la papeterie a pu être sauvée, au prix de douloureux sacrifices, la seconde usine, PEC-APC, elle, disparut quelques années plus tard en 1992.
À la une de la Vie ouvrière
Octobre 1987. Cinquante-sept salariés sont sanctionnés pour fait de grève
Ce livre a pour seule ambition de verser une très riche expérience au compte des actions syndicales. La lutte des travailleurs de Chapelle-Darblay, c’est une victoire pour le maintien des usines, pour l’emploi, pour le respect des libertés syndicales et démocratiques. C’est aussi un témoignage de la validité de l’action collective des salariés, de toute la CGT et de la population pour que cet héritage serve aux batailles d’aujourd’hui
Campagne de propagande de la direction
maquillée par la CGT