GRAND-COURONNE 1914-1939 Quand le village devient ville
Suite du “Frais et charmant village de Grand-Couronne” paru en 1997, ce deuxième volume s’ouvre sur un premier drame, la guerre 1914-1918. Comme tous les villages de France, Grand-Couronne a payé un lourd tribut à la victoire et contribué à l’effort de guerre : la Seine est parcourue d’un intense trafic destiné aux troupes anglaises, Renault y implante une aciérie pour fabriquer le blindage de ses chars. Il s’achève à l’aube du deuxième conflit mondial.
Dans cet entre-deux-guerres le village connaît une spectaculaire transformation. L’aciérie disparaît mais deux usines la remplacent : SONOPA et PEC, 2 000 emplois sont créés, 3 000 si l’on inclut la raffinerie JUPITER toute proche. Quais, grues, portiques, transbordeurs s’installent le long du fleuve. Ruraux de Bretagne et de Normandie, étrangers affluent pour y travailler.
Le village devient un bourg industriel. Les entreprises édifient des cités pour loger les nouveaux venus, la municipalité s’efforce de répondre à leurs besoins : électrification, adduction d’eau, stade, construction de nouvelles classes, développement de l’assistance et de la protection sociale.